Nummer 7 / Juli 2020 / numéro 7 / juillet 2020

Mitteilungen

Nationaler Schwingerschnuppertag vom 5. September 2020 findet statt

Gemeinsam mit den zuständigen Verantwortlichen der Migros konnte der ESV den äusserst positiven Entscheid fällen, dass der nationale Schwinger-Schnuppertag vom 5. September 2020 durchgeführt wird.
Es wird den über 100 Schwingklubs und Schwingersektionen, die teilnehmen, empfohlen den Schnuppertag 2020 in den angestammten Schwinghallen und Aussentrainingsplätzen durchzuführen. Somit können die erstellten Schutzkonzepte angewendet werden.
Im Migros-Magazin (rund 2 Mio Auflage) wird in den Wochen unmittelbar vor dem Schnuppertag 2020 auf den Anlass mit den Durchführungsorten prominent aufmerksam gemacht. Der ESV dankt der Migros für die kooperative und unkomplizierte Zusammenarbeit zugunsten des Schwingernachwuchses.

Rolf Gasser
Leiter der Geschäftsstelle

 

75. Genossenschaftsversammlung, Hilfskasse des Eidgenössischen Schwingerverbandes
Samstag 19. September 2020, 10.00 Uhr    Ort: Hotel Restaurant Sonne, Reiden

Traktanden
1. Begrüssung und Appell
2. Wahl der Stimmenzähler
3. Genehmigung des Geschäftsberichtes der Verwaltungskommission
4. Genehmigung der Jahresrechnung 2019 und Entgegennahme des Berichtes der Revisionsstelle
5. Beschlussfassung über die Verwendung des Bilanzgewinns
6. Entlastung der Verwaltungskommission
7. Beschlussfassung über die Höhe der Versicherungsprämien und Versicherungsleistungen
8. Wahl der Mitglieder und des Präsidenten der VK
9. Wahl der Revisionsstelle
10. Behandlung von Rekursen von Genossenschaftern gegen Beschlüsse der VK
11. Beschlussfassung über Anträge der Verwaltungskommission oder der Stimmberechtigten
12. Verschiedenes und Umfrage

Communications

Journée nationale d’initiation à la lutte suisse aura lieu 5 septembre 2020

En collaboration avec les responsables de la Migros, l'AFLS a pu prendre la décision très positive d'organiser la journée nationale d’initiation à la lutte suisse le 5 septembre 2020.
Il est recommandé aux plus de 100 clubs et sections de lutte suisse, qui participent à cette journée d’initiation, de l’organiser dans les locaux de lutte et les zones d'entraînement en plein air déjà existants. Ainsi, les concepts de protection déjà établis pourront être appliqués.
Dans le magazine de Migros (environ 2 millions d'exemplaires), l'événement avec les lieux des journées d’initiation sera annoncé de manière très visible dans les semaines précédant la journée d’initiation 2020.
L'AFLS remercie Migros pour sa coopération sans faille en faveur des jeunes talents.

Rolf Gasser
secrétaire général AFLS

 

La 75ème assemblée des sociétaires, caisse de secours de l’Association fédérale de lutte suisse
Le samedi 19 septembre 2020 à 10h00   Lieu: Hotel Restaurant Sonne, Reiden

Ordre du jour
1. Salutations et appel
2. Nomination des scrutateurs
3. Approbation du rapport de gestion de la commission administrative
4. Approbation des comptes annuels 2019 et prise de connaissance du rapport de l’organe de révision
5. Décision concernant l'affectation du bénéfice
6. Décharge à la commission administrative
7. Décision sur le montant des primes d’assurance et des prestations d‘assurance
8. Election des membres et du président de la commission administrative
9. Election de l'organe de révision
10. Traitement des recours de sociétaires contre des décisions de la commission administrative
11. Décision sur les propositions de la commission administrative ou des sociétaires ayant le droit de vote
12. Divers et questions

Interview

Michael Saner, Ressortleiter Informatik ESV / Responsable domaine Informatique AFLS

1. Du bist von Beruf Metzger und heute im Qualitätsmanagement (Prozessoptimierung) tätig. Im ZV des ESV führst Du, seit diesem Jahr, das Amt als Ressortleiter Informatik aus. Was fasziniert Dich an der IT?
Die Informatik soll uns unterstützen, Arbeiten erleichtern und/oder abnehmen. Der Einsatz von Informatik soll aber auch einfach und praktikabel sein. Dies erreicht man Schritt für Schritt und genau diese Etappen zu begleiten finde ich sehr interessant. Eine ideale Balance zwischen IT und Herkömmlichem zu finden, und einen Schritt vorwärts zu machen, ist doch sehr faszinierend.

2. Hast Du ein ganz spezielles Ziel vor Augen, welches Du unbedingt in Deiner Arbeit als IT-Verantwortlicher erreichen willst?
Wir haben im ESV bereits einige Bereiche wie Webseite, Extranet oder Ranglistenprogramm die zum IT Bereich zählen. Diese wurden durch meine Vorgänger bestens eingeführt und erarbeitet. Für mich ist die Akzeptanz des Extranets nicht gegeben. Wenn nicht alle Klubs im Extranet arbeiten, ist das Programm noch nicht optimal auf die Benutzer abgestimmt.
Um noch ein wenig weiter in die Zukunft zu schauen. Ich möchte dass die IT uns an der Basis unterstützt. Mitgliederverwaltung, Werbeflyer für Jungschwinger, Helfereinsätze an Anlässen, Buchhaltung für den Kassier, Klub Webseiten, bei Verträgen oder Gesetzen, um nur einige zu nennen. Solche Arbeiten binden viele Ressourcen und halten uns von den eigentlichen, zentralen Aufgaben ab.

3. Welche Unterstützung brauchst Du, und von wem, dass Du diese Ziele auch erfolgreich erreichen kannst?
Hier wird sicher ein ganzes Team benötigt. Die Teilverbandsadministratoren des Extranet werden gefragt sein. Ebenfalls eine wichtige Rolle wird der neue Webmaster einnehmen. Am Schluss jedoch werden die Funktionäre im Klub entscheiden, was es braucht und ob es passt oder nicht. Dazu müssen allerdings die Informationen zwischen den verschiedenen Stufen in beide Richtungen fliessen.

4. Wann wird das neue, einheitliche
EDV-Ranglistenprogramm fertig gestellt sein?
Diese Frage habe ich erwartet.
Sind wir doch alle sehr gespannt was auf uns zukommt. Wir beginnen im Moment mit den ersten Tests ob alles funktioniert. Anschliessend wollen wir es über alle Teilverbände testen lassen. Wenn alles passt sollte man nach Schulung und Einführung, im 2021 die neue Saison mit dem EDV-Programm starten können.

5. Vor über 10 Jahren hast Du Deinen Rücktritt als aktiver Schwinger gegeben. Die IT-Branche ist sehr schnelllebig und es gibt immer wieder neue, bessere und schnellere Technologien. Wie hat sich der Schwingsport in Deinen Augen über dieses Jahrzent verändert?
Ich zählte zu meiner aktiven Zeit nicht gerade zu den fleissigen Sportlern und war nie besonders ehrgeizig. Ich habe geschwungen weil es mir Freude bereitete. Die Kameradschaft habe ich immer gut gepflegt. Es braucht alle Schwinger und Jungschwinger, nicht der Erfolg alleine zeichnet sich aus. Die Freude muss im Mittelpunkt stehen.
Der Schwingsport hat sich aber sicher in manchen Bereichen sehr professionell entwickelt.

 

1. Tu es boucher de profession et tu travailles aujourd'hui dans le domaine de la gestion de la qualité (optimisation des processus). Depuis cette année, tu es membre du CC de l’AFLS où tu as la responsabilité du domaine Informatique. Qu'est-ce qui te fascine dans l'informatique ?
L’informatique doit nous soutenir, faciliter notre travail et/ou réduire notre charge de travail. Mais l'utilisation de l'informatique doit aussi être simple et pratique. Cela se fait pas à pas et c’est exactement ce je trouve très intéressant d'accompagner ces étapes. Trouver un équilibre idéal entre les technologies de l’informatique et le conventionnel et faire un pas en avant est très fascinant.

2. Tu as un objectif très précis en tête que tu veux absolument atteindre dans ton travail de responsable informatique ?
Nous avons déjà quelques domaines dans l’AFLS, comme le site internet, l'extranet ou le programme de classement, qui appartiennent au domaine informatique. Ceux-ci ont été introduits et développés par mes prédécesseurs. Pour moi, l'acceptation de l'extranet n'est pas donnée. Si tous les clubs ne travaillent pas dans l'extranet, c’est que le programme n'est pas encore adapté de manière optimale pour les utilisateurs.
Regardons un peu plus loin dans l'avenir. Je voudrais que l'informatique nous soutienne au niveau de la base. Gestion des membres, flyers publicitaires pour les jeunes lutteurs, aides lors d'événements, comptabilité pour le caissier, sites internet de clubs, avec contrats ou lois, pour n'en citer que quelques-uns. Un tel travail mobilise beaucoup de ressources et nous éloigne des tâches centrales proprement dites.

 

3. De quel soutien as-tu besoin et qui te permettra d'y parvenir ?
Une équipe complète sera certainement nécessaire ici. Le soutien des administrateurs des associations régionales de l'extranet sera demandé.
Le nouveau webmaster jouera également un rôle important. Mais en fin de compte, ce sont les fonctionnaires des clubs qui décideront de ce dont ils ont besoin et si cela leur convient ou non. Pour ce faire, l'information devra toutefois circuler dans les deux sens entre les différents niveaux.

4. Quand le nouveau programme de classement unifié sera-t-il achevé ?
Je m’attendais à cette question.
Nous sommes tous très impatients de ce qui va arriver. Pour l'instant, nous commençons par les premiers tests si tout fonctionne comme il se doit. Ensuite, nous voulons le faire tester dans toutes les associations. Si tout se passe bien, vous devriez pouvoir commencer, après les formations et introductions, débuter la saison 2021 avec le programme AFLS.

5. Il y a plus de 10 ans, tu as arrêter la lutte en tant que lutteur actif. L’informatique évolue très rapidement et il existe toujours de nouvelles technologies, meilleures et plus rapides. Selon toi, comment la lutte suisse a-t-elle évoluée au cours de cette décennie ?
Pendant ma période d'activité, je n'étais pas exactement l'un des sportifs les plus assidus et je n'ai jamais été particulièrement ambitieux. J’ai lutté parce que cela me donnait du plaisir. J'ai toujours bien cultivé la camaraderie. Il y a besoin de tous les lutteurs et jeunes lutteurs - le succès seul ne suffit pas. Le plaisir doit être au centre de l'attention.
La lutte suisse s'est certainement développé de façon très professionnelle dans certains domaines.

 

Verbandsnachrichten

Der Appenzeller Eidgenosse Marcel Kuster tritt zurück

Schwingen. Erst im Spätsommer 2003 besuchte der damals 15-jährige Marcel Kuster erstmals ein Schwingfest. Knapp 17 Jahre später blickt er auf eine eindrucksvolle Karriere zurück, obschon der am vergangenen Sonntag verkündete Rücktritt nicht ganz freiwillig war.

Operation unumgänglich
Seit rund fünf Jahren sieht sich der Appenzeller mit immer wiederkehrenden Bandscheibenproblemen konfrontiert, wobei die Schmerzen in den letzten Wochen wiederum zugenommen haben. Eine computertomographische Abklärung hat nun ergeben, dass eine Operation anfangs August unumgänglich und ein wettkampfmässiges Schwingen nicht mehr möglich sein wird. Zudem sei die rechte Hüfte mittlerweile so stark lädiert, dass ein zweiter grösserer Eingriff für ein künstliches Hüftgelenk nötig sein wird.

«Gerne hätte ich noch bis zum Jubiläumsfest des Eidgenössischen Schwingerverbandes 2021 in Appenzell weitergemacht, aber leider geht es nicht mehr», meint Kuster im Gespräch. Entsprechend reifte auch sein Entscheid erst in den vergangenen zwei Wochen, wenn auch schweren Herzens und mit Wehmut verbunden. Den Zeitpunkt der Bekanntgabe wählte Kuster allerdings nicht zufällig. Am vergangenen Sonntag vor 14 Jahren erkämpfte sich der damals 18-jährige Sennenschwinger seinen ersten Kranz am Appenzeller Kantonalen Schwingfest in Urnäsch – An der gleichen Stätte, an der das Heimfest auch dieses Jahr stattgefunden hätte.
Zweifacher Eidgenosse und Kranzfestsieger
Im Zuge seiner Karriere erkämpfte sich Marcel Kuster insgesamt 59 Kränze, davon zehn Teilverbands- und sechs Bergkränze. Zu den schönsten Erfolgen zählt er die beiden eidgenössischen Kränze in Estavayer-le-Lac (2016) und insbesondere denjenigen in Zug (2019), da er aus verschiedenen Gründen nicht mehr damit gerechnet hätte. Ebenso wichtig einzustufen ist der vierte Rang am Kilchbergschwinget 2014, an dem sich Kuster inmitten der 60 besten Schwinger an der absoluten Spitze platzieren konnte. Zudem weist sein Palmarès auch einen Kranzfestsieg auf, welchen er sich 2018 am Appenzeller Kantonalschwingfest in Wolfhalden erkämpfen konnte. Enttäuschende Momente blieben glücklicherweise rar, obschon die Schlussgangniederlage am Nordostschweizerischen Teilverbandsfest 2015, sowie der verpasste Kranz am Eidgenössischen Schwing- und Älplerfest in Burgdorf 2013, einige Zeit gebraucht haben, das Geschehene zu verarbeiten. «Grundsätzlich bin ich aber sehr zufrieden mit meiner Leistung, auch wenn nicht ganz alles so geklappt hat, wie ich es mir vorgestellt habe», erwähnt Kuster rückblickend.
Altstätter in Appenzeller Diensten
Früher hätte er dem Schwingsport wahrlich nicht viel abgewinnen können, meinte Kuster nach seinem Rücktritt mit einem Lachen.
Dies änderte sich erst, als er 2003 mit der Familie das Schwägalp-Schwinget besucht und seine Mutter den damaligen technischen Leiter des Schwingclubs Gais, Johnny Mösli, nach Trainingsmöglichkeiten angefragt hatte. Zusammen mit seinen zwei jüngeren Brüdern widmete Kuster von nun an all seine Begeisterung dem Traditionssport, wobei die ersten Erfolge nicht allzu lange auf sich warten liessen.
Schwingfeste sind das beste Training
In der Übergangsphase zu den Aktivschwingern waren 34 Wettkämpfe das Maximum, welches der ehrgeizige und technisch äusserst versierte Sennenschwinger in einem Jahr absolvierte. Auch in der Zeit bei den Aktiven war es Kuster stets ein Anliegen, mit möglichst viel Wettkampfpraxis sein Training zu ergänzen. Angesichts des zu Spitzenzeiten wöchentlichen 10 – 12 stündigen Trainingsaufwandes und der immensen Anzahl an Wettkämpfen kann man sich vorstellen, wie leidenschaftlich Kuster diesen Sport ausgeübt haben muss. Unzählige Wegbegleiter führten Kuster zu seinen Erfolgen, wobei sich sein Dank im Besonderen an seine Mutter, seine Freundin Claudia, seinen langjährigen technischen Leiter Kuno Sutter sowie seinen Athletiktrainer René Wyler richtet.

Kuster bleibt dem Schwingen erhalten
Seit 2011 amtet Marcel Kuster als technischer Leiter im Schwingclub Gais. Diese Funktion möchte er auch weiterhin wahrnehmen, zumal er nun all seine Aufmerksamkeit seinen Verbandskameraden geben kann. Zudem erfreue er sich ob der gewonnenen Freizeit, in welcher er das eine oder andere Projekt bereits etwas ins Auge gefasst hat.

Thomas Mock

 


Marcel Kuster blickt auf eine eindrucksvolle Karriere zurück. (Foto: Lorenz Reifler)

 

Persönlichkeiten

Dieser «Stallgeruch» fehlt mir!
Daniel Dreier amtete weit mehr als 30 Jahre für den Schwingsport.
Am 18. Januar 2020 übergab er sein Amt des NWSV Präsidenten an Michael Sarner.

Seine Geschichte begann 1970 als er als Aktivmitglied im SK Aarau aufgenommen wurde. 1988 wurde er in den Vorstand gewählt. Im gleichen Jahr in den Kantonalvorstand.
Ab 1991 amtierte er als Präsident während zehn Jahren. Von 1992 bis 2020 war er im NWS Vorstand, davon 18 Jahre als Präsident. Mit der Wahl 2002 als Präsident des NWSV wurde er Mitglied des ESV Zentralvorstandes.

Wie kommt Dir die Zeit seid dem Rücktritt vom Schwingsports vor?
Eigentlich sehr ruhig und gelassen. Da auch Corona bedingt keine Schwingfeste durchgeführt werden können. Ist aber auch mal gut auszuspannen um sich auch anderen interessanten Freizeitaktivitäten widmen zu können.

Konntest du das Schwingen gut loslassen nach der langen Zeit?
Ja. Ich bin kein Mann der dem neuen Vorstand im Verbandsgeschäft drein redet. Die neuen Kräfte werden sich beweisen müssen mit aktiven Taten, wie ich dies dannzumal auch erleben musste. Viele Sachen, die vielleicht im Moment noch nicht rund laufen, werden ihren Lauf nehmen und zum «Guten» gelangen. Schlussendlich soll das Schwingen bleiben wie bisher. Wenn meine Hilfe oder Rat benötigt wird, kann sich der Vorstand gerne an mich wenden und ich werde sie voll und ganz unterstützen.

Was war dein schönster Moment der du erlebt hast? Welche Periode war für dich die schönste während Deiner Tätigkeit?
Es gab sehr viele schöne Momente in meiner langen Funktionärslaufbahn. Ich durfte in all den Jahren sehr viele Leute kennen und schätzen lernen. Ob in verschiedenen OK’s oder auch in Vorständen und Kommissionen. Ganz besonders lag mir immer die Techn. Kommission Jungschwingen am Herzen. Die wichtige Arbeit in diesen Kommissionen bedeutet das Überleben unseres schönen Brauchtums und den Erfolg in Zukunft.
Eine sehr eindrückliche Zeit erlebte ich als OK Präsident des Benefiz Schwinget zu Gunsten des verunfallten Daniel Rytz 1997. Die Solidarität die uns von sehr vielen Leuten rund um den Schwingsport geschenkt wurde, war wohl einmalig und bleibt unvergessen.
Noch intensiver war die Zeit rund um das ESAF 2007 in Aarau. Im engeren OK waren mit mir nur drei Schwinger vertreten. Unzählige Sitzungen in allen Abteilungen wurden nötig um den «Nichtschwingern im OK» überhaupt zu erklären was das Schwingervolk will und wie ein Schwingfest überhaupt organisiert werden muss. Dies gelang dann aber sehr gut.
Ebenso bleibt mir natürlich das letzte NWSV Schwingfest 2019 in Wittnau in bester und schönster Erinnerung, als am Festakt alle Zuschauerinnen und Zuschauer sich erhoben um mich gebührend mit Applaus zu würdigen und zu verabschieden. Ein sehr eindrücklicher Moment der Tränen in meinen Augen bedeutete und mir auch die Gewissheit gab, dass ich wohl Einiges «richtig» gemacht habe für unseren Verband und dem Schwingsport gegenüber.

Gab es auch Enttäuschungen?
Die grösste Enttäuschung für mich war der verbale Übergriff zweier Spitzenschwinger an der NWSV Delegiertenversammlung 2011 gegenüber unserem Techn. Leiter während seines Jahresberichtes. Ich war über dieses Verhalten derart schockiert und wie gelähmt und ich verzeihe es mir selber bis zum heuteigen Tage nicht, warum ich nicht sofort eingeschritten bin um die Fehlbaren in die Schranken zu weisen. Schlussendlich arbeiten alle Vorstandsmitglieder auf allen Stufen im Nebenamt und wir dürfen sehr froh sein, wenn sich Funktionäre wie beispielsweise der Techn. Leiter mit sehr grossem Engagement für «seine» Schwinger einsetzt.

Hattest du Ziele Vorstellungen, die nicht eingetroffen sind?
Unser Team hatte sich für das eidg. Jahr 2019 sehr gut vorbereitet und auch die Resultate unserer Schwinger während der laufenden Saison versprachen sehr viel Positives. Die hochgesteckten Zielsetzungen für das ESAF gingen für unseren Teilverband leider nicht auf. Unser Leader Nick Alpiger verletzte sich im 2. Gang derart, dass er nach dem Sieg über Samuel Giger den Wettkampf leider beenden musste. Dies war für das ganze Team ein herber Schlag der zuerst verdaut werden musste. Am Sonntagabend freute es mich hingegen umso mehr, dass zwei » junge Wilde mit Andreas Döbeli und Joel Strebel« ihren ersten Eidg. Kranz erkämpft hatten und obendrauf auch «Räbi» zum zweiten Mal sich seinen Eidg. Kranz sichern konnte.

Du hast viele Obmänner erlebt.
Kannst du einer hervorheben oder Anekdoten erzählen, die Dir geblieben sind?
Ich durfte tatsächlich mit vier Obmännern zusammenarbeiten.
2002 – 2008 mit Hans Pauli, Oftringen. Da amtete ich als Kassier des ESV. Da wir nahe beieinander wohnten, fuhren wir auch immer zusammen an alle ZV Sitzungen in der ganzen Schweiz, ich immer als «Chauffeur». Die Sitzungen dauerten des öfteren bis spät in die Nacht und Hans nickte regelmässig ein, was für mich jedoch ein Zeichen seiner Vertrautheit war. Er war ein stiller und grosser «Chrampfer» mit ausserordentlichen Fachkenntnissen, der sehr Vieles dem Schwingsport als Spitzenfunktionär zurück gab. Leider verstarb mein Weggefährte vor kurzer Zeit.
2008 -2012 dann mit Ernst Schläpfer, Neuhausen. Hier hatte ich die Aufgaben des 1. Sekretärs zu bewältigen. Während dieser Periode wurde die Geschäftsstelle durch die Abgeordnetenversammlung bewilligt.
Ernst war ein hervorragender Stratege mit enormen Kenntnissen über den gesamten Schwingsport. Leider trat er aus persönlichen Gründen als Obmann zurück und so kam es zu einer Kampfwahl an der AV 2012 in Aigle. Als Stellvertreter des Obmannes liess ich mich davon überzeugen hier als Kandidat anzutreten gegen Mario John, den Präsidenten und Vertreter des NOSV. Einige wenige Stimmen fehlten und so blieb das Amt in Ostschweizer Händen.
2012 – 2014 mit Mario John, Chur. Mario war sehr loyal und präsidierte den Zentralvorstand geschickt und gekonnt. Wir hatten ein sehr gutes Verhältnis untereinander.
2014 – 2020 mit Paul Vogel, Ruswil. Der ZV raufte sich in neuer Besetzung zueinander. Das neue Organigramm entstand. Erstmals in der Geschichte des ESV überhaupt, wurde ein offizieller Besuch durch Mitglieder des Zentralvorstandes in den USA bei zwei Schweizer Klubs wahrgenommen. Wir reisten im Jahr 2018 nach San Franzisco und besuchten auch zwei Schwingfeste. Die ausgewanderten Schweizerfamilien, welche sich in Schweizer Klubs regelmässig treffen um unsere Kultur in allen Belangen zu zelebrieren, waren tief beeindruckt und es wurde lange gefeiert. Der Zusammenhalt im ZV war in dieser Besetzung sehr tiefgründig, denn wir verstehen uns auch im privaten Umfeld sehr gut.

Es waren unzählige Sitzungen, an denen du teilnehmen musstest während deiner Amtszeit, geniesst du die freien Abenden?
Natürlich. Man stellt sich vor: Pro Woche weilte ich im Schnitt 2-3 Abende an Schwingersitzungen, nebst geschäftlichen Anlässen. Mit zunehmendem Alter (Jahrgang 1955) «hängt» es nochmals zusätzlich an und somit bin ich nun entlastet um mich neuen Dingen zuzuwenden, die jahrelang weggelegt wurden und nun aktiviert werden können.

Seid dem 16. März steht das Schwingen still, somit sind die Wochenenden auch noch frei. Vermisst du den Schwingbetrieb?
Es ist wirklich fast unheimlich ruhig da ich in den letzten 30 Jahren als Funktionär pro Jahr doch 15-20 Sonntage für Schwingfeste unterwegs war. Dieser «Stallgeruch» fehlt mir natürlich schon und ich freue mich ganz besonders, wenn dann wieder Schwingfeste durchgeführt werden können.

Hast du Dir andere Aktivitäten zugelegt?
Ja. Reisen hat mich schon immer fasziniert, aber die Zeit dazu fehlte total. Mit dem eigenen Wohnmobil werden ich sicherlich vermehrt zusammen mit meiner Partnerin andere Länder bereisen oder auch abwechselnd in die Berge fahren um Wanderungen zu machen und die Natur zu geniessen. Natürlich dürfen da Schwingfestbesuche nicht fehlen um auch die Kameradschaft zu leben.

Danke für die Zeit die du dem Schwingsport gegeben hast! Wir wünschen Dir weiterhin alles Gute und freuen uns Dich als Zuschauer auf den Schwingplätzen zu sehen.

Pascale Alpiger

...da war noch

Schwingerlehrbuch

Der «Bur» (Seite 90 Schwingerlehrbuch)

Wenn der Gegner etwa nach einem Kurzangriff noch nicht gänzlich auf dem Rücken liegt, kommt im Bodenkampf der Buregriff zur Anwendung – ein weiterer Hauptschwung. Der obere Schwinger blockiert den Gegner hinten mit dem rechten Gurtgriff und greift mit der linken Hand von vorne in den Spalt. Hat er dort den Gurt gefasst, hebt er den Unterkörper des Gegners hoch und überdrückt zum Resultat.


Im Buch sind 124 Schwünge bildlich, und mit dazugehörendem Detailbeschrieb erfasst.
Eine Visualisierung der Hauptschwünge bieten die kurzen Filmsequenzen, die via QR-Code abgerufen werden können.

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Herausgeber: Eidgenössischer Schwingerverband ESV
Ausgabe: 2018, 2. Auflage (1. Auflage 2016)
Preis: CHF 10.—(exkl. Porto und Verpackung)

 

Impressum

Häufigkeit erscheint periodisch (mind. 12x jährlich)
Print-Auflage / Online-Versand 487 Exemplare / 7114 Exemplare
Layout Digital Druckcenter Langenthal AG
Herausgabe und Druck Geschäftsstelle ESV, Rumendingenstrasse 1, Ersigen
Bilder esv.ch in Zusammenarbeit mit diversen Fotografen
nächste Ausgabe / Redaktionsschluss 20. August 2020 / Ende August 2020

Wir trauern

Albert Vitali, Oberkirch (1955 - 2020)

Als Albert Vitali aus dem luzernischen Oberkirch den Weg zum Schwingsport fand, war er 15 Jahre alt.
Gemeinsam mit dem fünf Tage älteren Bruno Stofer trat er dem Schwingklub Surental bei und  pflegte mit ihm nicht nur eine schöne Freundschaft, sondern prägte auch massgeblich den Schwingsport von der Stufe Schwingklub bis hin zum Eidgenössischen Schwingerverband. Sportlich waren für den Sennenschwinger die beiden Kranzgewinne 1978 am Waadtländer Kantonalschwingfest sowie 1981 am Luzerner Kantonalschwingfest die grössten Erfolge im Sägemehl.

Bereits 1980 wurde seine Funktionärslaufbahn noch im Aktiv-Alter lanciert. Vier Jahre amtete er als Technischer Leiter bei den Aktivschwingern, ehe er zehn Jahre lang als Klub-Vizepräsident die Vereinsarbeit mitleitete. Noch während seiner Zeit als Vizepräsident vom Schwingklub Surental nahm Albert Vitali 1993 das Amt als Mitglied in der Verwaltungskommission der Schwingerhilfskasse des Eidgenössischen Schwingerverbandes an. Bis 2002 war er Mitglied, danach präsidierte er diese gar sechs Jahre lang an.

Noch bevor der Surentaler als Präsident der Hilfskasse amtete, machte er als umsichtiger OK-Präsident beim Innerschweizer Schwingfest 1993 in Sursee, gleichzeitig das Jubiläums-Schwingfest vom ISV zum 100-Jahr-Jubiläum, von sich reden. Speziell an diesem Fest war auch die Schlussgangteilnahme seines Bruders Werner. Zwei Jahre später war erneut Sursee Gastgeber eines schwingerischen Anlasses, dem Albert Vitali vorstand. In der Stadthalle Sursee wurde die 100-Jahr-Jubiläumsfeier des Eidgenössischen Schwingerverbandes abgehalten.

Ein dritter OK-Präsident-Posten bei einem vom Schwingklub Surental organisierten Anlass innert vier Jahren folgte 1996, als in seiner Heimat Oberkirch das Luzerner Kantonale Schwingfest ausgetragen wurde. Albert war bereits zehn Jahre die tragende Figur am Luzerner Kantonalen Schwingfest 1986 in Oberkirch, wo er zum ersten Mal als versierter OK-Präsident in dieser auf ihn zugeschnittene Funktion auf sich aufmerksam machte.

Im Jahre 1999 schliesslich gehörte er als Präsident der Baukommission zu den treibenden Kräften beim Ausbau der Schwinghalle vom Schwingklub Surental beim Schulhaus St. Georg in Sursee.

Besonders gerne erinnerte sich Albert Vitali aber vor allem an die Zeit im Organisationskomitee vom Eidgenössischen Schwing- und Älplerfest 2004 in Luzern zurück. Als Vizepräsident nahm er eine wichtige Rolle ein und pflegte mit seinen OK-Kollegen bis zuletzt eine Freundschaft, die über die Organisation des Grossanlasses hinausging. Unvergesslich waren die vielen Stunden mit dem  OK-Chörli unter der Leitung von Ruedi Bieri. Ein treuer Begleiter war Albert Vitali auch bei seinem Bruder Werner, der 1998 als Höhepunkt seiner schwingerischen Laufbahn den Schlussgang am Eidgenössischen Schwing- und Älplerfest in Bern gegen den späteren Schwingerkönig Jörg Abderhalden bestreiten konnte.

Als Höhepunkt seiner schwingerischen Arbeiten wurde Albert Vitali 2008 zum Ehrenmitglied des Eidgenössischen Schwingerverbandes aufgenommen, nachdem er  zuvor   schon die  Ehrenmitgliedschaften vom Innerschweizer Schwingerverband, Luzerner Kantonalen Schwingerverband und vom Schwingklub Surental erhalten hatte. Neben ihm wurde genau an der gleichen Abgeordnetenversammlung in Schwyz auch sein langjähriger Wegbegleiter Bruno Stofer zum Ehrenmitglied ernannt, womit sich für die beiden Schwingerfreunde ein Kreis schloss.

Auch nach der Verleihung der höchsten Funktionärsauszeichnung blieb Albert Vitali dem Schwingsport nahe verbunden. Während seiner Zeit als FDP-Nationalrat von 2011 bis 2020 war er ein gern- und oftgesehener Gast an Schwingfesten oder schwingerischen Anlässen. Bis zuletzt war der gemeinsame Besuch vom Brünig-Schwinget mit Schwingerfreunden in jedem Jahr ein Erlebnis. Auch für seine weitere grosse Leidenschaft, das Jodeln, fand er immer Zeit. Die Probe jeweils am Mittwochabend war ihm sehr wichtig. Ebenfalls wichtig war ihm seine Kaninchenzucht.

An erster Stelle stand bei ihm aber immer die Familie. Gemeinsam mit Ehefrau Klara zog er in Oberkirch die Söhne Marco, Ivo und Reto gross. Alle drei folgten der Leidenschaft des Vaters und bestritten als Nachwuchsschwinger Schwingfeste beim Schwingklub Surental. Der älteste Sohn Marco ist zudem als versierter OK-Präsident vom Surentaler Frühjahrsschwinget und frisch gewählter Vizepräsident beim Schwingklub Surental bereits in die Fussstapfen des Vaters getreten.

„Bärtu“, wie ihn seine Schwingerkollegen nannten, hatte aber auch immer ein offenes Ohr bei Fragen rund um den Schwingsport, und das nicht nur auf Klubebene, sondern er stand mit Rat und Tat bis auf höchster Verbandsebene stets zur Verfügung. Zuletzt schrieb er für das Jubiläumsbuch zum 100-Jahr-Jubiläum vom Schwingklub Surental im Herbst 2019 das Vorwort.
Der unverhofft schnelle Todesfall verhindert, dass er das Endwerk zum 100-Jahr-Jubiläum vom Schwingklub Surental selber bestaunen konnte.

Mit Albert Vitali verliert der Schwing-
sport nicht nur einen „Chrampfer“ erster Güte, sondern vor allem einen sehr guten Schwingerfreund. Wir verlieren einen geschätzten Schwingerkameraden, der während 50 Jahren für den  Schwingsport auf allen Stufen grossartige und sehr wertvolle Arbeit geleistet hat. Wir trauern aber auch um einen guten Freund. Für sein Schaffen im Dienste unserer schönen Ideale danken wir ihm übers Grab hinaus und werden sein Andenken stets in Ehren halten.

Lieber Albert, wir danken dir für Alles und werden dein Andenken immer in Ehren halten. Ruhe in Frieden.

Manuel Röösli und Bruno Stofer

Eidgenössischer Schwingerverband
Innerschweizer Schwingerverband
Luzerner Kantonaler Schwingerverband
Schwingklub Surental

 

Nécrologie

Roch Chatton (1953 – 2020)

Le dimanche 31 mai 2020 s’est éteint subitement notre cher ami Roch Chatton.
Né le 18 janvier 1953, Roch a toujours vécu sur le domaine familial de La Corbaz. Maître agriculteur, il a formé de nombreux apprentis, dont un grand nombre de lutteurs. Grand passionné de lutte suisse et éleveur réputé de chevaux Franches-Montagnes, de vaches et de taureaux, il remporta de nombreuses distinctions en reconnaissance de la qualité de son élevage.
A la fête fédérale Estavayer2016, il a présenté fièrement sa jument « Darlène de La Corbaz » au pavillon des prix.

Roch Chatton débuta la lutte suisse au sein du club des lutteurs de Fribourg et environs. Sa carrière ne fût pas couronnée de grands résultats dans la sciure mais il se révéla plus à son aise à la lutte libre.

De 1982 à 1990, Roch occupa le poste de vice-président de notre club. Fin technicien, reconnu pour sa fameuse prise de la cuillère, et doté d’une passion hors pair pour la lutte suisse, il a transmis avec enthousiasme de 1989 à 1998, en tant que chef technique, ses connaissances à de très nombreux lutteurs.
Grâce à Roch, le club des lutteurs de Fribourg et environs est devenu une référence et de nombreux lutteurs de tous les coins de la Suisse venaient se mesurer dans notre local d’entrainement en ville de Fribourg.

Toujours disponible pour apporter son aide lors des fêtes de lutte organisées par notre club ou pour la fête alpestre du Lac-Noir, Roch transmettait encore régulièrement ses connaissances techniques à nos lutteurs. En reconnaissance de son engagement, Roch Chatton a été nommé membre honoraire du club des lutteurs de Fribourg et environs, membre honoraire de l’association fribourgeoise de lutte suisse et reçu en 2018, le titre de vétéran romand.

Nous garderons de Roch le souvenir d’un homme attachant, doté d’une poigne de fer et qui excellait dans l’art de transmettre avec enthousiasme sa passion de la lutte suisse. Nous présentons à sa chère épouse Maguy nos sincères condoléances. Cher Roch, nous te remercions pour tout ce que tu as apporté à notre club. Repose en paix.

Blaise Decrauzat

Club des lutteurs de Fribourg et environs

Association fribourgeoise de lutte suisse


Geschichte

125 Jahre ESV

Willy Lardon stammte aus Court bei Moutier. Er lebte von 1916 bis 1992. Als Jugendlicher begann er in Court mit dem Schwingen und wenig später auch mit dem Freistilringen, das er ebenfalls sehr ernsthaft betrieb. Er profitierte davon, dass Freistilringen und Schwingen verwandte Sportarten sind, die beide Beinangriffe erlauben.
Willy Lardon gewann in seiner Karriere über zwanzig Schwingfeste. Seine grössten Siege waren die beim ESAF von 1937 in Lausanne (Schwingerkönig) und 1943 in Zug (Schwingerkönig). 1945 in Bern wurde er Erstgekrönter gemeinsam mit Peter Vogt.

Im Gegensatz zu den beiden Schlussgängen 1937 und 1945, die unentschieden ausgingen, hüftert Willy, 1943 in Zug, seinen Gegner Werner Bürki in haushohem Bogen direkt in die Brücke, wo er in eiserner Umklammerung festhält und zudrückt bis zum Sieg.

Der Gigant aus dem Berner-Jura sorgte nicht nur als Schwingerkönig für Furore. Willy Lardon machte sich über die Landesgrenzen hinaus als Ringer einen grossen Namen. 1937 und 1946 gewann er als Freistilringer EM-Silber.
Auch bei den Olympischen Spielen 1948 in London erhoffte sich Willy eine Medaille, musste sich aber mit dem 9. Platz zufrieden geben. Vier Jahre später in Helsinki verletzte er sich in einem Kampf und konnte das Turnier nicht fortsetzen.
Besser lief es für ihn bei der ersten Weltmeisterschaft für Amateurringer im freien Stil, 1951 in Helsinki. Lardon besiegte zwei starke Gegner, verlor zwei weitere Kämpfe und kam so auf den guten 4.Platz.

Willi Lardon trat nochmals 1961 am ESAF, mittlerweile 45-jährig, mit guter Kondition und immer noch ausgezeichneter Technik in Zug an. Gewonnen hat er nicht. Den Part übernahm der starke und gelenkige Winterthurer Turnerschwinger Karl Meli. (Fortsetzung folgt im nächsten «Sägemehlsplitter»)

Nicole Rohner
Geschäftsstelle ESV


ESAF 1943 in Zug, Willy Lardon - Werner Bürki

 
 
 
 

...da war noch

Letzter Akt der VK SHJZ

Am Mittwoch, 15. Juli 2020 trafen sich die Mitglieder der aufgelösten Verwaltungskommission der Zeitschrift «Schwingen Hornussen Jodeln» im Restaurant Schloss Buchegg (SO) ein letztes Mal. Die Abschlussarbeiten sind erledigt. Die Kassierin, Particia Zimmermann hat den drei Verbänden EJV, EHV und ESV, gemäss dem im «Reglement über die Verwaltung der Zeitschrift Schwingen Hornussen Jodeln» definierten Verteilschlüssel, den jeweiligen Anteil des Restvermögens überwiesen.

Rolf Gasser,
Leiter Geschäftsstelle

 

Bildlegende: (vlnr.): Toni Mösch (Revisor EJV), Adrian Schär (Präsident), Sanda Ledermann (Redaktorin Jodeln), Hansueli Langenegger (Revisor ESV), Particia Zimmermann (Kassier), Jürg Lysser (VK-Mitglied EHV), Rolf Gasser (Redaktor Schwingen), Hans Bütikofer (Revisor EHV) und Pierre Liebi (VK-Mitglied EJV). Es fehlen: Christian Grossenbacher (Administrator und Redaktor Hornussen) und Blaise Decrauzat (Redaktor Schwingen französisch).

Auslandschwinger

USA-Schwingen

Die Schwing-Trainings in den USA finden, wie in Kanada, nicht so oft statt, da auch hier die Distanzen viel zu gross sind. Die Sportler halten sich für die Schwingfeste mit Kondition- und Kraft-Trainings fit.

An der Westküste (West Coast) werden pro Jahr zehn Schwingfeste durch die acht Swiss Clubs durchgeführt.

Club Festort
Swiss Sports Club Tacoma, WA
Lewis Paciffic Swiss Society Frances, WA
Portland Swiss Club Portland, OR
San Joaquin Valley Swiss Club Ripon, CA
Älpler Gruppe Swiss Club Newark, CA
Sierra Swiss Club Truckee, CA
San Diego Swiss Club San Diego, CA
Imperial Valley Swiss Club Holtville, CA

 

Neben dem Schwingen mit Festumzug und Rangverkündigung wird auch das Steinstossen ausgeübt.
Der sportliche Wettkampf steht dabei nicht an erster Stelle, vielmehr werden Schweizer Bräuche, Kultur und Traditionen an diesen Tagen gepflegt.
Es gibt aber noch eine Sache die etwas anders läuft als in der Schweiz. Jeder Kranzschwinger darf seine Ehrendame – das «Kranzmeitschi» – selbst auswählen. Aus dieser USA-Eigenheit ist schon manche Liebesgeschichte entstanden.

Beim letzten Eidgenössischen Schwing- und Älplerfest in Zug 2019 gaben folgende Schwinger aus den USA im Sägemehl ihr Bestes.
  - Jacob Schallberger
  - Steven Widmer
  - Andrew Betschart
  - Dustin Gwerder
Letzterer ist der Sohn von Urs Gwerder. Vor 27 Jahren wanderte der Innerschweizer an die amerikanische Westküste aus, wo er heute als Präsident des Sierra Swiss Club tätig ist.

Im Archiv von Schweizer Radio und Fernsehen SRF findet sich ein Interview mit Dustin und Urs Gwerder vom ESAF Zug 2019:

Vier USA-Boys beim ESAF Zug 2019

Im nächsten Jahr dürfen sowohl die amerikanischen, wie auch die schweizer Schwinger ein Jubiläum feiern. Im April 2021 wird das Imperial-Valley-Schwingfest 100 Jahre alt. Es gibt eine grosse Feier an welcher auch Gäste aus der Schweiz herzlich willkommen sind. Und beim Eidgenössischen Jubliläums Schwingfest (125 Jahre ESV) in Appenzell am 5. September können wir wieder ein Schwing-Mitglied aus den USA begrüssen.

Nicole Rohner, Geschäftsstelle ESV


Rangverkündigung Schwingfest Newark